C’est toute une histoire chez nous, celle du tournesol.
Commençons par le début :
Il y a quelques années, nous avons semé des graines de soleil sur une ancienne parcelle de vignes arrachées.
On voulait des fleurs, on voulait notre huile de tournesol, on s’est lancé !
On a donc semé sur 1,3 hectare des semences qui se sont multipliées au fil des ans.
Puis on en a semé d’autres aussi, du genre énormes, jolies, décoratives quoi !
Là, ça se complique.
Les agriculteurs, les vrais, ceux qui sont sur le tracteur, vous diront qu’on mélange pas les semences.
Bin, on savait pas nous. Alors, on a fait comme on avait envie.
Erreur agricole non négligeable !
Au moment de récolter – tiens, d’ailleurs, comment on récolte des graines de tournesol ? – il a fallu improviser…
C’est donc à la main, entre copains, copines, vendangeurs et gens de passage, qu’on a récolté ces précieuses graines.
Au sécateur, un sac accroché à la ceinture, fleurs par fleurs, oui oui, c’est possible ! Fou mais possible.
A l’ancienne quoi !
Je vous passe le séchage, le battage, le nettoyage et le pressage.
Au bout de 6 mois de persévérance, on l’a eue notre huile : 220 litres plus précisément.
Elle goûte délicieusement et sert de base aux préparations culinaires et cosmétiques.
Le petit goût en bouche, vous savez , la touche d’été, de bois, de terre et de vent,
c’est un peu le cadeau que nous laisse cette expérience : le goût du vivant.
C’est aussi ce fameux tournesol qui nous a permis d’avoir notre propre huile, celle qui a servi à nos premiers macérâts huileux.